Les carnets de l'économie circulaire #27

La transition vers une société bas carbone tout en appliquant les principes de l’économie circulaire est plus simple à mettre en oeuvre que vous ne le pensez. Les stratégies durables et l’économie circulaire regorgent d’exemples concrets que vous pouvez mettre en place dans votre organisation. Les carnets de l’économie circulaire vous inspirent et vous informent grâce à des cas concrets et à une veille en matière d’économie circulaire, juste ce qu’il faut pour alimenter votre curiosité et faire le plein d’idées créatives et innovantes !

Inscrivez-vous à notre carnet de l’économie circulaire et recevez le jeudi matin, 1 semaine sur 2, un condensé d’inspiration (livres, articles, tendances, solutions innovantes), tout droit dans votre boîte mail. Entre 3 et 5 sujets par mail, juste ce qu’il faut pour alimenter votre curiosité et faire le plein d’idées en matière d’économie circulaire et de transition durable.   

1. Apple veut devenir le leader mondial de la "tech circulaire"

La marque veut donner une feuille verte à sa pomme et change donc de slogan. Elle veut remplacer « créer les meilleurs produits du monde » par « créer les meilleurs produits pour le monde ». Elle investit massivement dans le recyclage et le désassemblage de ses iPhone piloté par un robot baptisé Daisy qui lui a permis de reconditionner 7,8 millions d’appareils en 2018. Charlene Wall-Warren, directrice des technologies environnementales d’Apple, était venue jusqu’en Belgique pour convaincre les Européens présents que, pour Apple, l’innovation va désormais de pair avec le respect de l’environnement, sans rogner sur l’ambition habituelle de la compagnie. Elle veut désormais devenir le leader mondial de la tech circulaire et de l’usage intelligent des produits chimiques pour que les autres entreprises de son secteur lui emboîtent le pas.

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2. Des vieux métaux recyclés dans nos routes

Comet Traitement est un groupe familial aux diverses implantations (Obourg, Strépy…) qui collecte et recycle les vieux métaux: ferrailles légères, véhicules hors d’usage, vieux appareils électroménagers, équipement électrique et électronique…Comet convertit par exemple les résidus de broyage de déchets métalliques en carburants liquides et en carbone et annonce un taux de valorisation de plus de 97%. Des résidus de broyage sont extraits une fraction sableuse qui entre dans la fabrication d’enrobés bitumineux, en substitution du sable de mer. Cette fraction sableuse est utilisée par le Groupe Wanty, géant wallon des travaux publics.

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3. Les moutons participent aussi à l’économie circulaire

Maarten D’Hondt, un éleveur de moutons installé à Mol, collabore à un projet qui donne une nouvelle vie aux surplus de laine. Maarten D’Hondt participe actuellement aussi à l’initiative «Mol Wol». «Son objectif est de garder la laine (wol en néerlandais, NDLR) de Mol dans la commune et d’en faire des coussins et des couvertures», précise-t-il. Avant, sa laine était destinée au marché mondial. Ce n’est désormais plus le cas. L’éleveur de moutons souhaite aussi réutiliser la laine des magasins de seconde main afin d’offrir une plus-value dans la production circulaire. Une «banque de laine» va prochainement être créée à laquelle tout le monde pourra donner de la laine, de façon à ce que cette matière première ne soit pas perdue.

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4. Le consommateur de produits de luxe veut de l’éco-conception

Pour les consommateurs, en particulier les moins de 35 ans, le respect de l’environnement est un critère important, si ce n’est essentiel, dans le packaging. « Pour eux, c’est aux professionnels du secteur qu’incombe cette responsabilité et cela passe notamment par l’écoconception, avec des emballages recyclables, biodégradables, allégés et/ou réutilisables. » Voilà l’un des enseignements tirés de l’étude menée par Adelphe, en partenariat avec Action plus. Réalisée en mai 2019, l’enquête a interrogé environ 500 personnes ayant acheté un produit de luxe (vins, champagnes, spiritueux, crèmes de soin, chocolat, parfum ou maquillage). « Près de 80 % des acheteurs de vins et spiritueux se disent prêts à entendre parler d’environnement (100 % des moins de 35 ans) », sachant que « 75 % des consommateurs pourraient se détourner d’une marque de vins et spiritueux si ses emballages se révélaient non respectueux de l’environnement ».

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5. Total, Nestlé et Mars s’associent pour recycler les déchets plastiques complexes

Total, Recycling Technologies, fournisseur de technologie de recyclage de plastique, ainsi que les géants de l’agroalimentaire Nestlé et Mars vont s’allier au sein d’un consortium qualifié d' »unique », dans le cadre de l’appel à projets lancé par Citeo pour le développement de l’éco-conception, du recyclage et de la valorisation des emballages et du papier en France. Les quatre partenaires s’associent pour développer une filière industrielle innovante de recyclage chimique en France. Ce consortium, qui regroupe des leaders mondiaux de la chaîne de valeur des emballages, va étudier la faisabilité technique et économique de recycler des déchets plastiques complexes, tels que les emballages de petite taille, souples ou composés de multiples couches et répondant aux contraintes de l’alimentaire. Ces produits sont aujourd’hui considérés comme non recyclables et finissent ainsi en incinération ou en décharge.

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Stéphanie Fellen

Fondatrice et CEO de Smart2Circle et de Think Circular, les afterworks de l’économie circulaire. Retrouvez-moi sur Linkedin

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